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II. Les dieux grecs
5. Déméter

Déméter est la plus importante des divinités de la fécondité. Elle est l'incarnation de la terre-mère nourricière, incarnation dont on trouve un équivalent dans presque toutes les mythologies. Déméter préside à la prospérité et à la propagation de la race humaine. Déméter, terre nourricière est la déesse de l'agriculture. L'agriculture avait pour les Grecs une signification morale: en sédentarisant les nomades, elle fait cesser la vie anarchique. Déméter est aussi thesmophoros, celle qui apporte la loi. Enfin, cette déesse de la germination et du renouveau, comme toutes les divinités agraires, prend encore un sens plus haut : elle promet elle aussi une vie future bienheureuse, elle est la garantie du salut de l'homme. Déméter prend un sens que nous verrons se développer avec les mystères d'Eleusis.

  1. La légende

    La mythologie de Déméter n'est pas tellement riche mais elle est extrêmement dense. Déméter était la fille de Rhéa et de Cronos, donc la sœur de Zeus. Elle est en rapport très tôt avec une foule de petits farfadets, héros de second ordre très folkloriques et locaux auxquels elle aurait révélé les secrets de l'agriculture. parmi eux, en Attique, Bouzygès, qui a donné son nom à une famille. Il est le premier qui ait attelé des bœufs à la charrue. Un autre, Triptolème, était parti d'Eleusis pour répandre partout les dons de la déesse. Il fit le tour du monde sur un char traîné par des serpents. Homère fait allusion au mythe de Déméter pour nous citer un troisième héros, Iasion, avec lequel Déméter s'était unie sur une jachère trois fois labourée - hiérogamie. De cette union serait né Ploutos, la richesse. Mais tout cela n'est que broutilles. Le mythe principal de la légende de Déméter, c'est celui d'Hadès, dieu du monde souterrain, ravissant la fille de Déméter, Corè. Corè cueillait des fleurs lorsque la terre s'ouvrit. Hadès parut conduisant son char, saisit Corè et l'entraîna dans ses sombres demeures. Tête de Déméter. Elle se mit à errer, vêtue de noir, portant des flambeaux, refusant de boire et de manger. Neuf jours, ça a duré. Finalement, Hélios qui voit tout lui raconta ce qui s'était passé. La déesse se retira, pleine de tristesse et de colère. Les grains semés dans la terre ne levèrent pas et la famine menaça d'anéantir l'humanité. Tête de Zeus. Il appelle sa sœur, la sermonne. Rien à faire. Zeus était bien ennuyé. Il se décida à envoyer Hermès chez Hadès, qui est par parenthèse le frère de Déméter et de Zeus. Hadès se laissa fléchir et laissa remonter Corè à la lumière, mais auparavant, il lui fit goûter un grain de grenade et il la tenait ainsi en son pouvoir. Corè revint chez Hadès. L'affaire se compliquait. In finit par en arriver à un gentlemen's agreement : Corè passerait deux tiers de l'année à la surface de la terre et un tiers sous terre, chez Hadès dont elle serait l'épouse sous le nom de Perséphone la terrible.

    Quelques variantes se greffèrent là-dessus. Première variante : après le kidnapping de Corè, Déméter se serait réfugiée dans un antre près de Phigalie où elle vivait en recluse. C'est Pan qui la découvrit, avertit Zeus qui lui envoya des messagères, les Parques. Suivant une autre variante, Déméter vint à Eleusis sous l'apparence d'une vieille femme misérable. Les filles du roi Céléos la rencontrèrent et la conduisirent vers leur père. Elle refusa la boire et le manger. Les plaisanteries du bouffon l'amenèrent à sourire et à goûter d'un brouet clair. Elle décida de rester chez Céléos. On la chargea de veiller sur Démophon, petit fils de Céléos, qui croissait en sagesse comme en âge. Une nuit, la reine alla épier la chambre de Démophon. La vieille tenait l'enfant au-dessus du feu. La reine hurla. Déméter furieuse quitta la cour de Céléos après lui avoir expliqué qui elle était et ce qu'elle faisait : elle voulait rendre Démophon immortel. A Eleusis, on construisit un sanctuaire à Déméter, qui allait devenir le plus célèbre des lieux consacrés à la déesse. Voilà toute la légende de Déméter.

    L'élément déterminant est le rapt de Corè. On a appliqué le mythe de Corè au grain de blé, enfoui sous terre pendant quatre mois. Evidemment, il y a eu quelques variantes. On a évoqué une question de saisons, c'est plutôt le cycle végétatif et le rythme des saisons du blé. Hadès a un autre nom : Pluton. D'où la parenté avec Ploutos, dieu de la richesse et gardien de la provision de blé.

  2. D'où vient Déméter ?

    Le -métér de Déméter veut-il dire mère ? On en discute, mais il est tentant de la rapprocher de Gè, la terre-mère. Tout dans le culte nous révèle une divinité chthonienne. D'où l'indifférence d'Homère à son égard. Cette paysanne n'est pas hellène.

    1. L'origine égyptienne

      Déméter seraient venue du delta en Attique vers la 18ème dynastie pharaonique, ce qui ne nous rajeunit pas. C'est cette vieille pipelette d'Hérodote qui nous raconte ça. Un égyptien nommé Danaos et ses filles aurait fondé son culte en apportant en Attique les Thesmophories. Il aurait amené la culture de la vigne, des céréales et le culte d'Isis et Osiris auxquels Danaos attribuait l'invention de la culture du blé et de la vigne. Déméter serait la traduction grecque du personnage d'Isis. La passion de Déméter à la recherche de sa fille Corè serait celle d'Isis à la recherche d'Osiris. Il y a par ailleurs certaines analogies entre le rituel d'Eleusis et la religion égyptienne. Dans les mystères, un enseignait au néophyte la route à suivre pour gagner les Champs-Elysées. Cela ressemble au Livre des Morts. La similitude entre le rituel d'Eleusis et le Livre des Morts ne signifie pas grand'chose : quelques préceptes égyptiens ont pu s'introduire dans le rite éleusinien. Dans toutes ces religions orientales, religions de salut, les conseils aux croyants sont les mêmes. Le couple égyptien Isis-Osiris est un couple mari et femme. Ici, c'est la mère et la fille.

    2. L'origine thessalienne

      Au sud-ouest du mont Ossa existait une grande plaine fertile, la plaine du Dotion. C'est la région de l'ancienne Achaïe et c'est un fait que Déméter est souvent dite Achaia Déméter. Sur les flancs du mont Ossa se trouvent d'antiques sanctuaires rupestres. Dans tout le sud-ouest de l'Ossa, jusqu'à preuve du contraire, on n'enregistre aucun témoignage du culte de Déméter antérieur au VIIe siècle.

    3. L'origine crétoise

      La Crète nous apparaît comme un des plus anciens foyers du culte de Déméter. C'est en Crète qu'Hésiode place les amours de Déméter avec Iasion, qui paraît bien avoir été un Dactyle de l'Ida. Un Dactyle est un personnage mythique comparable aux Courètes. On leur attribue l'invention du feu, du cuivre et du fer, l'art de travailler les métaux, l'introduction en Grèce de l'olivier, et même la fondation des jeux olympiques. Voyez, ils avaient de la ressource.

      Les populations égéennes pré-helléniques, sédentaires, agricoles, dans lesquelles la femme jouait un rôle déterminant, avait des divinités chthoniennes et parmi elles, une grande déesse-mère, divinité de la fécondité universelle. Et si Déméter a une fille, la déesse- mère crétoise a la sienne, nommée la bonne vierge. Or le mot de Corè signifie jeune fille.

    Tranchons donc en faveur d'une origine crétoise et de l'adoption, par la religion ouranienne des Achéens, d'une divinité pré- hellénique égéenne.

  3. Le culte de Déméter

    Déméter a été une déesse errante. Elle a fait de très longs voyages racontés par Sophocle dans une pièce aujourd'hui perdue. Cette grande voyageuse devait avoir un culte généralisé dans tout le monde grec. Déméter a certainement absorbé de petites divinités locales.

    1. Les fêtes en-dehors de l'Attique

      Les fêtes se déroulaient la plupart du temps à l'intérieur ou à proximité de sanctuaires plus ou moins célèbres, qui comprenaient tous une grotte et un oracle.

      En Béotie, à Patniae, à 2 km de Thèbes sur la route d'Athènes, existait un sanctuaire particulièrement illustre où l'on célébrait en l'honneur de Déméter des rites assez compliqués que décrit Pausanias. Après avoir franchi la rivière Asopos, on entrait dans un bois sacré, bois de Déméter et de Perséphone, au milieu duquel se trouvait une crevasse naturelle. On y jetait des cochons de lait, puis, quand ils étaient décomposés, les femmes descendaient, recueillaient les débris et les paysans du coin les mélangeaient à leurs semences.

      En Béotie, dans l'antre de Livadia, avaient lieu d'autres cérémonies sans doute annuelles sur lesquelles nous sommes peu renseignés, en l'honneur de Déméter et de Tryphonias. Il y avait aussi des fêtes en l'honneur d'une Déméter chevaline de Phigalie : à l'entrée de l'antre de Phigalie, on avait élevé une statue de bois reposant sur un socle de pierre, qui avait le corps d'une femme et une tête de cheval à la crinière entremêlée de serpents - chthoniens - auxquels s'ajoutaient quelques autres bestioles qui toutes vivaient en partie sous terre.

      Le culte comportait-il à l'origine des sacrifices ? nous ne le savons pas. A l'époque classique, il s'agissait de miel, de fruits et de toisons de brebis ayant encore leur suint. Mais c'est en Attique, avec Eleusis, que les fêtes en l'honneur de Déméter ont été particulièrement importantes.

    2. Les fêtes en Attique

      Nous avons affaire à un cycle complet, typiquement agraire, destiné à favoriser labours, semailles, germination, pousse et moissons.

      La fête des Labours
      Le cinquième jour du mois de Panopsion (octobre), avait lieu le labourage rituel de la plaine de Rharia et c'est dans ces sillons que l'on jetait après la fête les semences imprégnées de vertus magiques. Avant le labour, on faisait un sacrifice, puis on creusait le sillon et on le faisait trois fois en chantant " Corè traverse le pont/Voici qu'on aura bientôt/Creusé trois fois le sillon. " Il s'agissait du pont des Rheitoi, deux ruisseaux d'eau salée de la route d'Eleusis.

      Les Thesmophories
      Les 11, 12 et 13 du mois de Pyanopsion avaient lieu les Thesmophories qui se déroulaient dans le… thesmophorion. Par la suite, d'autres thesmophoria s'élevèrent en Attique. Athènes avait le sien, sur la Pnyx. La fête visait à provoquer le bon effet des semailles et par la même occasion la fécondité des femmes de l'Attique. Seules les femmes mariées et citoyennes prenaient part aux Thesmophories.

      • La cérémonie du premier jour était le kathodos ou l'anodos Ce soir-là, certaines femmes appelées puiseuses descendaient dans une fosse pour y prendre les restes d'objets sacrés jetés là quatre mois auparavant lors des schyrophories. Il s'agissait de cochons de lait et de figurines en pâte, symboles de fécondité. Les débris de tous ces emblèmes étaient brûlés et leurs cendres mêlées aux semences. Thesmoi signifie objets déposés.

      • Le second jour, Nesteia, était un jour de purification. Les matrones jeûnaient. Les femmes étaient enfermées dans le Thesmophorion ; elles y campaient assises sur le sol ou mieux, sur des branches d'agnus castis, un petit arbre méditerranéen à feuilles persistantes, sans épines tout de même, réputé pour ses vertus fécondantes. Le jeûne évitait aux femmes toute impureté.

      • Le troisième jour, Calligeneia, était dit de la belle génération. On offrait en sacrifice des grains d'orge et de froment, des figues sèches, du vin, de l'huile, du miel, de l'ail. Le même jour, les matrones se livraient à quelques facéties d'un goût douteux : elles se lançaient à la tête… des quolibets - mais obscènes, et jonglaient avec différents symboles de la fécondité. Ce jour-là, du moins à Athènes, on devait relâcher les prisonniers, mais peut-être pas définitivement. On devait en tous cas desserrer leurs liens en vertu de la croyance selon laquelle tout nœud agit de façon néfaste sur la fécondation.

      Les Haloa
      Au mois de Poséidon, fin décembre début janvier, se déroulaient les Haloa. On y a vu autrefois une fête des aires ou des granges, mais ce n'est pas l'époque. Il serait plus judicieux d'y voir une fête du champ labouré (halôs).

      On voulait préserver le grain : Corè est aux Enfers, pourvu qu'elle en revienne ! Ces rites sont très primitifs, d'un naturalisme ingénu et d'assez mauvais goût. Le vin coulait à flots… Les tables de banquet étaient chargés de fruits de terre et de mer. Les courtisanes étaient admises, alors qu'elles ne l'étaient pas aux Thesmophories, mais les hommes étaient exclus, sauf quelques magistrats officiels pour faire les sacrifices. Les citoyens n'étaient admis qu'au banquet final qui se déroulait hors de l'enceinte sacrée.

      Fêtes des pousses
      Au mois d'Anthestérion (février-mars), quand les champs se couvrent de pousses vertes, on fêtait les chloïa, puis quand les tiges blondissaient, on fêtait les calamaïa.

      Les Eleusinia
      Les fêtes se célébraient au mois d'août dans l'Eleusinion. Elles comportaient des sacrifices et des concours. On commençait par offrir une chèvre, puis venait le sacrifice solennel à Déméter, Corè, Ploutos auquel on avait ajouté Dolichos, patron de la course longue. Les vainqueurs des Eleusinia recevaient une mesure de la récolte de la plaine de Rharia.

      Athènes, au début, dépendait d'Eleusis, mais par la suite, Athènes s'est annexé Eleusis, en a fait un des dèmes de l'Attique, et a annexé par la même occasion les divinités et les fêtes d'Eleusis. Quelques-unes de ces fêtes, les chloïa et les calamaïa, par exemple, demeurèrent propres à Eleusis, mais d'autres, comme les thesmophories s'introduisirent au pied de l'Acropole ; certaines voient fusionner Athéna et Déméter, comme les schyrophories célébrées en juin-juillet.

  4. Eleusis et ses mystères

    1. Le clergé d'Eleusis

      Au début, nous sommes en présence d'un véritable état sacerdotal fondé par Eumolpos qui venait de Thrace. Sa puissance s'est peut-être substituée à celle d'une grande prêtresse. Jusqu'au VIIe siècle, Eleusis reste dirigé par la famille des Eumolpides, puis le bourg est absorbé par Athènes et devient un dème de l'Attique. Les Eumolpides doivent partager la responsabilité du culte de Déméter avec une famille athénienne, celle des Kérukés.

      Au sommet de la hiérarchie, le hiérophante : il est celui qui montre, qui révèle les objets sacrés. Puis viennent les exégètes, appartenant comme le hiérophante à la famille des Eumpolpides, le Kèrux (héraut), le Dadouque (porteur de torche).

    2. Les cérémonies d'Eleusis

      Elles faisaient l'orgueil d'Athènes et constituaient pour les Athéniens la preuve qu'Athènes était au plus haut point de la civilisation ; Athènes va essayer de faire d'Eleusis la réalisation du panhellénisme.

      Le secret des mystères d'Eleusis a été bien gardé. Nous en sommes réduits à quelques textes, à des allusions et à la projection des mystères dans le mythe. On distinguait petits mystères et grands mystères.

      1. Les petits mystères

        Ils avaient lieu au mois d'Anthestérion, fin janvier début février, sur les bords de l'Ilissos, à Agraï, un faubourg d'Athènes. Ils comportaient toute une série de purifications avec l'eau du fleuve, et l'on commençait l'instruction des futurs initiés. Les instructeurs s'appelaiens mystagogues et étaient choisis dans la famille des Eumolpides et des Kèrukès. Les fidèles, après l'initiation, recevaient le nom de mystes ; après les mystères, ils auront droit à celui d'epoptoi, ceux qui voient.

      2. Les grands mystères

        Ils avaient lieu au mois de Boedromion, fin août.

        Le premier jour, une procession solennelle d'éphèbes quittait Athènes pour Eleusis afin d'y chercher les hiéra ; on ignore ce que recouvrait ce terme.

        Le second jour, les hiéra étaient apportés à Athènes, voilés, et déposés dans l'Eleusinion : 22 km qu'il fallait couper de pauses, au cours desquelles avaient lieu la représentation de drames ou de farces. On arrivait le soir.

        Le troisième jour, on convoquait à Athènes tous les mystes. La réunion avait lieu sous le portique du Poecile (stoa poikilis). Un héraut invitait à sortir tous ceux qui n'étaient pas dans les conditions voulues. Etaient ainsi exclus ceux qui étaient convaincus de meurtre, ceux qui n'avaient pas été purifiés, ceux dont la voix n'était pas intelligible, et qui par conséquent ne seraient pas capables de prononcer les formules sacrées.

        Le quatrième jour, les mystes se rendaient à Phalère. Les prêtes criaient : " Mystes, à la mer ! " et ils se baignaient avec un petit cochon.

        Les 17 et 18 avaient lieu les fêtes en l'honneur d'Asclèpios.

        Le 19 était le jour de la grande procession qui ramenait à Eleusis les hiéra, avec prêtres, prêtresse, éphèbes, porteurs des oblets sacrés et les mystes.

        Le 20 était un jour de purification. C'est la partie vraiment secrète des mystères. Elle avait lieu dans le télestérion d'Eleusis. Avant d'y pénétrer, les candidats absorbaient un breuvage sacré, le kykeon. Avec la nuit, commençait la grande initiation, qui devait comporter d'abord la représentation de drames sacrés. On plongeait le télestérion dans l'obscurité la plus totale. Le néophyte devait courir au hasard, marcher sans fin à travers les ténèbres. Soudain, c'était la lumière, merveilleuse. Le hiérophante montrait les hiéra, parmi lesquels figurait sans doute le hiéron le plus célèbre : l'épi de blé.

      3. Le sens des mystères

        Les mystères ont, à l'origine, une signification purement agraire.

        " Heureux parmi les hommes celui qu'aimaient les deux déesses. Bientôt à son foyer elles envoient demeurer Ploutos, dispensateur de la richesse aux mortels. " (Hymne homérique à Déméter.)

        De très bonne heure, les idées sur la vie, la mort et l'au- delà sont rattachées aux mystères.

        " Heureux parmi les hommes vivant sur la terre, dit aussi l'hymne homérique à Déméter, celui qui les a vus (les mystères). Mais celui qui n'est pas initié n'aura pas le même sort après sa mort, au royaume des ombres d'Hadès. Si le grain de froment tombé dans la terre ne meurt pas, il reste seul. S'il meurt, il porte beaucoup de fruits. "

        Déméter est la détentrice du salut et de l'immortalité. C'est aussi le résultat de la civilisation athénienne : Athènes donne à chaque homme l'espoir de figurer parmi les élus.

 

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