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Les autres jeux panhelléniques
- Les jeux isthmiques
Les jeux isthmiques ont été institués en l’honneur du
héros Mélicerte, par Sisyphe ou Poséidon, et seraient le
symbole de l’union de Poséidon et de Phoibos. Les Athéniens firent
intervenir Thésée.
L’ère des isthmiades commence en 580 av J.-C.
Elles étaient célébrées tous les deux ans en mai, la
seconde et la quatrième année de l’olympiade.
C’est lors de ces jeux que fut proclamée l’indépendance des
cités grecques par Flamininus en 196 av J.-C.
Les concours étaient ouverts à tous les Grecs, sauf aux
Eléens. A partir de 228, les Romains y furent admis.
Ils comportaient des épreuves athlétiques (courses, pentathle,
pancrace) et des concours dramatiques et musicaux. Ils se déroulaient
à l’intérieur du sanctuaire, le Poseidonion.
- Les jeux néméens
On en attribuait la fondation à Adraste, chef de l’expédition des
Sept contre Thèbes., parvenu avec son armée dans la vallée
de Némée. Il y aurait rencontré le petit Opheltès,
fils du roi du pays, que sa nourrice promenait. Adraste et ses compagnons
demandèrent à la nourrice où se trouvait une source. Elle
posa à terre le petit Opheltès qui fut mordu par un serpent et
mourut. C’est en son honneur que furent institués les jeux
néméens, dont l’origine est, encore une fois, funèbre.
Héraclès donna à ces jeux une
célébrité encore plus grande avec sa victoire sur le lion
de Némée, et il les consacra à Zeus.
L’existence de ces jeux n’est pas attestée avant 517 av J.-C.,
où ils deviennent une fête panhellénique, tous les deux ans,
en juillet, la deuxième et la quatrième année de
l’olympiade.
Némée est à une vingtaine de km au nord d’Argos. On y
trouve un temple de Zeus, le tombeau d’Opheltès, un stade, un hippodrome
et un théâtre.
- Les jeux pythiques
Les jeux pythiques sont célébrés en l’honneur d’Apollon,
à Delphes. Institués par Apollon pour célébrer sa
victoire sur le serpent Python, ils ne comportent au départ qu’un
concours musical.
La fête, à partir du IVe siècle, revient tous les quatre ans
et son programme s’étoffe. Les amphictyonies proclament une trêve
sacrée et des ambassades annoncent aux cités la
cérémonie au début du mois de septembre.
Elle se caractérise par l’importance des concours musicaux et
dramatiques : soli en tous genres, concours de poésie. Les
vainqueurs étaient assurés d’une gloire éternelle.
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