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Caractères généraux

Les jeux et concours publics ont tenu une grande place dans la vie grecque. C’est la plus belle des manifestations de la vie religieuse.

  1. Historique

    1. A l’époque homérique

      A l’époque homérique, les jeux sont essentiellement funèbres. Dans l’Iliade, Achille, à la mort de Patrocle, les organise lui-même, sans le secours d’aucun prêtre. Les concurrents ne sont pas entraînés d’avance. Dans l’Odyssée, les jeux perdent leur caractère funèbre. Alcinoos, père de Nausicaa, en offre à Ulysse et ces jeux sont présidés par neuf citoyens choisis par le peuple. C’est un peu l’équivalent du tournoi médiéval : ces jeux ne se rattachent à aucun culte et ne sont pas périodiques.

    2. Après l’invasion dorienne

      Après l’invasion dorienne, les jeux changent de sens. Ils sont en relation étroite avec la religion et le culte. Agrémentés de processions et de sacrifices, ils reviennent périodiquement. Les Grecs attribuent à la plupart de ces jeux une origine divine.

      Ils sont ouverts à tous et comportent différentes catégories :

      • jeux célébrés par une cité
      • jeux célébrés par une fédération (Délos)
      • jeux panhelléniques

      Les jeux célébrés par une cité n’admettent que les citoyens de la cité, mais tous les jeux célébrés par une confédération admettent toutes les confédérations.

      Les jeux panhelléniques admettent tout homme libre d’ascendance grecque, nanti de tous ses droits de citoyens.

      Peu à peu, en témoignage de bonne amitié, une cité envoie des invitations aux cités voisines.

     

  2. Importance des jeux

    1. Le programme

      Il existe trois catégories de concours, les deux premières étant les plus anciennes et attestées dans l’Iliade :

      • les concours équestres
      • les concours gymniques
      • les concours musicaux

      Les concours musicaux prennent de plus en plus d’importance jusqu’à devenir primordiaux.

    2. Une place de premier choix

      Les jeux sont des fêtes on ne peut plus officielles. Leurs directeurs sont des magistrats. A leur occasion, toutes les autres activités sont suspendues. La célébration des jeux, c’est déjà la trêve-Dieu médiévale : ils sont l’occasion d’une trêve sacrée entre les cités. Les villes étrangères n’envoient pas seulement des concurrents, mais aussi des théories, c’est-à-dire des ambassades officielles.

    3. Les athlètes vainqueurs

      Les musiciens, chanteurs, danseurs et autres vainqueurs sont honorés à l’égal des chefs d’armées. Mais la gloire seule est le prix : on ne gagne que des couronnes. Les concurrents ne sont que des amateurs, encore que certains allaient de jeux en jeux.

     

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