Niveau supérieur Suite Retour
Sommaire Histoire Grecque Antique
Caractères généraux
Jeux Olympiques
Autres jeux panhelléniques
Sommaire Jeux dans la Grèce antique
Sommaire Histoire grecque antique
Accueil Grectel

Les Jeux Olympiques

Les jeux olympiques ont lieu tous les quatre ans au sanctuaire d’Olympie. Leur chronologie a servi de repère à tous les historiens anciens.

  1. Les origines

    A l’époque classique, cela se rattache au culte de Zeus, mais ce n’est pas Zeus qui les a institués. Les peuples de l’Elide rendaient un culte à une déesse-terre et à un dieu Chronos, en l’honneur desquels on célébrait au début de l’automne une fête agraire des semailles.

    D’autre part, une légende locale attribuait l’organisation de la première course à pied à l’Héraclès de l’Ida.

    Il y avait, dans le gymnase d’Elis, un autel à l’Héraclès crétois. Une déesse, la Déméter Chamynaia, était représentée par sa prêtresse à la célébration des jeux, et avait droit à une place d’honneur.

    Une autre légende attribuait cette création à l’Héraclès dorien.

    Quoi qu’il en soit, Héraclès a, dans l’esprit du Grec moyen, un rôle essentiel dans l’institution des jeux. Il aurait d’ailleurs donné sa mesure à la longueur du stade en comptant 200 pieds.

    A la fin du VIIIe siècle, l’histoire des jeux olympiques repose sur des bases chronologiques certaines. 776 : les jeux panhelléniques sont célébrés pour la première fois et seront célébrés ensuite tous les quatre ans.

    Le sanctuaire d’Olympie a eu de très bonne heure des archives écrites, documents précieux pour l’histoire.

  2. Les préparatifs

    Les jeux avaient lieu au moment de la pleine lune de la première quinzaine de septembre. Un peu avant l’ouverture, un messager proclamait la trève sacrée.

    L’organisation appartient d’abord aux gens de Pisée. En 572, les gens d’Elis se chargèrent de l’organisation. La responsabilité appartenait à une mission spéciale chargée des préparatifs et de la présidence des concours. Les dix hellanodikes, nommés tous les quatre ans, dix mois avant la fête, étaient secondés par un corps de police et contrôlés par un conseil olympique. Surveillant le recrutement et l’entraînement des athlètes, qui devaient s’inscrire à l’avance dans un délai fixé, ils se rendaient à Elis soixante jours avant le concours pour s’entraîner. Ils étaient répartis suivant leur âge ou suivant leurs forces. Un mois avant les jeux, on se rendait à Olympie en procession solennelle.

  3. Les concours

    Les jeux commençaient par un serment solennel sur l’autel de Zeus. Les fêtes duraient sept jours, le premier et le dernier étant consacrés à des sacrifices, les autres aux épreuves : course à pied, course de char, lutte, pugilat, lancer de javelot, etc. Puis vinrent des variantes qui aboutirent au programme suivant :

    • Premier jour : course à pied sous quatre formes
      • Course simple d’un stade (192,27m)
      • Course double (diaulè)
      • Courses longues (dolique) demi-fond : 7, 12, 14, 20 ou 24 stades
      • Course en armes (hoplitodromie) : 2 ou 4 stades
    • Deuxième jour : pentathle
      • Courses, saut, lutte, javelot, disque
    • Troisième jour (violent) : lutte (à main ouverte et nue, debout et à terre), pugilat (boxe avec ceste), pancrace.
    • Quatrième jour : fin des courses à pied et début des courses de chevaux
    • Cinquième jour : courses de chevaux
      • Courses montées - 9 à 12 km selon l’âge des chevaux, à 2 ou 4 concurrents
      • Courses de char : char de course, de guerre, de procession

    On annexera d’autres concours : sonneurs de trompette, hérauts, etc.

    Les épreuves commençaient au lever du soleil. Elles se disputaient dans le stade et étaient suivies par une foule de pèlerins et de curieux. Pas de femmes, sauf une : la prêtresse de Déméter. La tribune d’honneur est celle des hellanodikès et de leurs invités. L’ordre des épreuves et les places de départ sont tirées au sort.

  4. Les récompenses

    On jugeait non seulement la performance, mais aussi le style, l’aisance, l’élégance, ce qui donnait lieu à d’âpres discussions. Les concurrents juraient avant les épreuves de s’en remettre au jugement des hellanodikès.

    On proclamait le nom du héros, de son père, de sa patrie. Il était alors olympionique (vainqueur à Olympie), montait sur l’estrade et recevait des hellanodikès une couronne d’olivier.

 

Haut de page Suite Retour
Caractères généraux | Jeux Olympiques | Autres jeux panhelléniques | Sommaire
© 1964-66, M. Rodier - 2001, Grectel