L’utilisation du cylindre pour la lecture était assez difficile. Il fallait d’une main dérouler le papyrus et l’enrouler avec l’autre. C’est pour cette raison qu’au IIe siècle après J.-C. on inventa une autre manière de fabrquer un livre. De la même manière que les écoliers égyptiens assemblaient leurs planchettes l’une par- dessus l’autre, de même les scribes prenaient des morceaux de papyrus ou de parchemin, ou plus tard, de papier, les pliaient en deux par le milieu, les cousaient et ainsi formaient un cahier. Quatre feuilles pliées en deux donnaient un cahier de huit feuilles, d’où le nom grec du cahier : tetradio (tetra = quatre, epi dio = sur deux). Plusieurs cahiers cousus ensemble par le dos constituaient un codex. Le mot codex désigne donc un manuscrit sur plusieurs feuilles.