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La peine prise par les copistes ainsi que les
matériaux utilisés faisaient du livre un objet de luxe. C’est
pourquoi il n’était pas facile pour tout le monde de s’en procurer.
Beaucoup d’hommes de lettres avaient leur propre bibliothèque et souvent
prêtaient ou échangeaient leurs livres. Les monastères,
grands ou petits, avaient eux aussi leur bibliothèque non seulement
à des fins liturgiques, mais aussi pour l’éducation, puisque de
nombreux monastères avaient une école où l’on enseignait le
grec. |