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Comme le papyrus, matériau végétal, se
fend facilement, et de nombreux textes ont été perdus ainsi,
à l’époque des successeurs d’Alexandre le Grand, environ deux
siècles avant la naissance du Christ, on eut l’idée comme
remplacement d’utiliser la peau de chèvre ou de mouton, le parchemin. On
nettoyait le cuir pour le débarrasser des poils et de la graisse, et
après quelques opérations de traitement à la craie, il
était prêt à recevoir l’écriture. Cette peau s’est
appelée parchemin (en grec pergaminè) du nom de la ville de
Pergame en Asie Mineure, où l’on en faisait le commerce.
Le parchemin était sans doute plus résistant que le papyrus,
mais il était aussi plus cher. Combien de mouton fallait-il abattre pour
faire un livre de deux cents pages, si chaque peau fournissait au plus quatre
pages ? C’est ainsi qu’au VIIIe ou au IXe siècle on trouva un moyen
terme : le papier. |