EPILOGUE  

 

Mais qu'est-il advenu
de ces danses ?

Dans la grotte de Crète qui avait abrité le père des dieux et des hommes pendant les premières années de sa vie, plus jamais on n'entendit de pleurs de bébé. Mais on raconte que dans le silence qui s'installait chaque soir, les hommes entendaient tantôt les douces voix des Nymphes et le léger bruit de pas de leur danse, et tantôt les cris sauvages des Kourètes et le choc de leurs boucliers et de leurs épées. On raconte aussi que, lors des danses célébrées chaque année en l'honneur d'Artémis, la belle déesse de la chasse, les jeunes filles faisaient une ronde qui ressemblait à celle des Nymphes des montagnes. Et peut-être chantaient-elles aussi la chanson d'Ida :

Par la main prenez-vous, et dans la ronde entrez !
D'un pas ferme et léger, tenons bien la cadence.
Toutes derrière moi, tournez, suivez mes pas !
Révélons notre grâce par cette jolie danse !
 
Dansons toutes en rond à pas bien cadencés.
Ne lâchez pas les mains, en rythme balancez-vous
Au son de notre chant, gracieusement dansez.
Car Zeus rit de nous voir, Gaia veille sur nous.

Quant aux danses des Kourètes dans la sombre grotte de Crète, il semblerait qu'elles n'aient jamais cessé non plus. Dans l'antique Sparte, mais aussi dans d'autres cités de la Grèce antique, les jeunes gens et les hommes dans la force de l'âge dansaient souvent des rondes guerrières, en brandissant leurs boucliers et leurs armes comme s'ils étaient prêts à engager le combat.

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Une danse succédait à une autre et il faut croire qu'en ce temps-là,
on dansait d'un bon pas !

Tous dansaient jusqu'à la folie...
et mon histoire est finie...

 

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