Le corps et l'emballage Emballons !

Emballage à rayures...

Emballage de luxe

	Nous sommes dans le sanctuaire d'une ancienne divinité de la végétation et de la terre, donc dans le lieu d'un culte primitif. Mais à l'époque hellénistique (IIIe av. J.-C.), donc tardive, on revisite le thème avec le réalisme des moyens techniques du temps. Voici un fragment du drapé de son vêtement : bonjour les anamorphoses ! IIIe av. J.-C. Sanctuaire de Lycosoura, en Arcadie Athènes, Musée Archéologique National, salle 29, 1737
Emballage définitif (c'est une stèle funéraire) représentant un emballage quotidien. On est dans le très bas relief, mais à l'époque classique, on sait faire dans le plissé haute-couture fluide. Stèle d'Hégéso - Cimetière du Céramique. Athènes, Musée Archéologique National, salle 18, 3624
	Emballage définitif (suite) Paco Rabanne n'est pas né (au moins dans son incarnation actuelle), mais on habille de métal même les visages des morts. Masque dit d'Agamemnon - Mycènes. Athènes, Musée Archéologique National, salle 4, 624
Emballage total pour les ossements de Philippe de Macédoine, père d'Alexandre le Grand. Pour la conservation, l'or, c'est un peu plus cher à l'achat, mais ça fait de l'usage. Et sous prétexte de conserver la mémoire du défunt, on oublie son effigie. Car si Philippe avait été parallélépipédique, ça se saurait. Larnax de Philippe de Macédoine - Pella. Thessalonique, Musée Archéologique