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Le corps et l'emballage Corps stylisé |
C'est de l'art moderne vers 2300 av. J.-C.
Pas de problème de poitrine tombante pour cette dame.
Les yeux et la bouche étaient peints sur le marbre. Seul le nez est sculpté.
Grande idole cycladique d'Amorgos
Athènes, Musée Archéologique National, Salle 6, 3978
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A Syros, vers la même époque, on aimait des formes plus anguleuses,
et le triangle semble avoir la cote.
Enceinte, cette dame ? C'est bien possible :
le ventre n'est pas vraiment plat, et surtout, les bras semblent
se reposer dessus.
Idole cycladique de Syros
Athènes, Musée Archéologique National, salle 6, 6174
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On ne peut guère aller plus loin dans la stylisation.
Minimaliste, non ?
On a trouvé des centaines de statuettes de ce genre,
que les archéologues ont baptisées idoles en violoncelle
Athènes
Si elle est au Musée Archéologique National, c'est salle 6
sinon, elle est au Musée d'art cycladique, fondation Goulandris.
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Cette dame est appelée idole stéatopyge,
ce qui signifie "qui a les fesses grasses".
La vision frontale ne fait que suggérer la chose,
mais cette statuette constitue une clé intéressante
pour la lecture des idoles en violoncelle.
Elle est également caractéristique d'une époque où le femme
est avant tout jugée sur des critères de fertilité.
Ce qui en reste dans l'idole en violoncelle, ce sont
les hanches et les seins : un concentré de maternité.
Athènes, Musée Archéologique National, salle 5, vitrine 36, 5937
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