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Le corps et l'emballage Corps de pierre |
Il est immense. Plus de trois mètres de haut.
C'est un kouros typique, bras le long du corps, pied gauche en avant.
Visage construit géométriquement, dit Madame Karouzou, avec
larges surfaces plates sur les côtés, et menton puissant.
Noter le "noeud d'Hercule" (noeud plat classique) qui retient la
chevelure à l'arrière - passez derrière votre moniteur - et la taille des
oreilles.
Noter aussi le traitement graphique de la musculature abdominale.
Les techniciens remarquent sa position oblique sur la base, signe qu'il
faisait partie d'une paire.
Kouros de Sounion - Ex-voto du sanctuaire de Poséidon.
vers 600 av. J.-C.
Athènes, Musée Archéologique National, salle 8, 2720
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Un kouros, des kouroi.
Œuvre du sculpteur argien Polymède, considérée comme caractéristique
des tendances de la plastique péloponnésienne.
Cléobis et Biton
590 av. J.-C.
Delphes, Musée, salle 4
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Madame Karouzou écrit :
Le mince kouros funéraire de Volomandra (Attique) reprend la
silhouette bien connue sur ces premiers vases à figures noires produits
par le Peintre d'Amasis vers 550-540 av. J.-C. Le sculpteur semble avoir
apporté tout son art à l'exécution du visage au sourire lumineux, au
large front entouré de boucles dessinées comme des flammes et malgré le
rendu maladroit des bras, l'ensemble de l'oeuvre est solidement mise en
place.
Car il s'agit d'une statue funéraire.
Comme quoi, quand le corps menace de disparaître, on se dit qu'il est
temps de faire quelque chose pour en conserver l'image.
Le kouros de Volomandra
Athènes, Musée Archéologique National, salle 10A, 1906
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C'est du marbre de Paros (le plus lumineux : la Vénus de Milo est du
même métal). Encore un kouros funéraire trouvé à Anavyssos en Attique.
Madame Karouzou écrit :
Ce corps charnu et dodu [...] constitue une réaction au kouros au
corps mince du milieu du VIe s. [...] Celui-ci est daté très
vraisemblablement autour de 530 av. J.-C.
Kroisos
Athènes, Musée Archéologique National, salle 13, 3851
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Statue funéraire en marbre de Paros.
C'est un paysan qui l'a trouvé dans son champ (traces de charrue sur le
visage) et qui l'a apporté au musée en 1944.
Aristodikos - Mésogée.
vers 500 av. J.-C.
Athènes, Musée Archéologique National, salle 13, 3938
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