La condition des esclaves

A Athènes, on accorde aux esclaves une liberté incroyable : il est interdit de les battre.

Pseudo-Xénophon, République des Athéniens, I, 10.

Parmi les instruments, les uns sont animés, les autres inanimés [...] car, dans le travail, celui qui aide n'est qu'une sorte d'instrument [...]. L'esclave est un instrument vivant, venant avant les autres [...]. Si les navettes tissaient toutes seules, alors le maître des travaux n'aurait pas besoin de serviteurs, ni les chefs de familles, d'esclaves. Et, du point de vue de l'usage, il n'y a guère de différence entre les esclaves et les animaux ; pour les nécessités de la vie quotidienne, nous recourons à la fois aux esclaves et aux animaux domestiques.
Aristote, Politique, I, 2.

Quant aux esclaves, l'éducation qui paraît bonne pour les bêtes est très efficace aussi pour les engager à obéir ; si, en flattant leur gourmandise, on remplit leur estomac, on peut en tirer beaucoup.
Xénophon, L'Economique, XIII,9.