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Périclès avait acquis une autorité qui lui permettait de contenir
le peuple tout en respectant sa liberté. [...]
Théoriquement le peuple était souverain, mais en fait l'Etat était
gouverné par le premier citoyen de la cité
Thucydide, Guerre du péloponnèse, II, 65. |
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La cité qui m'envoie n'est pas conduite par la multitude,
mais dépend d'un seul homme ; elle n'a pas d'orateurs
qui l'exaltent, et la tournent en tous sens au gré
de leur propre intérêt.
Euripide, Les suppliantes, 409-412. |
