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Meiôsis, c'est le même principe. Le mot signifie
diminution, et en réduisant imperceptiblement le diamètre des
colonnes vers le haut, on les fait paraître plus élancées et
plus élégantes.
Entasis, c'est une autre astuce : le galbe. On peut le percevoir sur
place très facilement. Il suffit de se placer à l'angle nord-est
du Parthénon, de s'accroupir, et de regarder le bord de la
première marche le long de la façade nord en fermant un oeil,
comme on le fait pour vérifier si une planche est droite. On constate
alors très facilement qu'elle n'est pas droite, cette première
marche, ni elle, ni les autres. Leur surface n'est pas horizontale, mais
bombée vers le haut, ce qui assouplit les lignes, et, là encore,
donne l'impression d'un volume qui jaillit du sol pour s'élancer vers le
ciel.
Conclusion: aucune des pierres du Parthénon n'est un
parallèlépipède. Il faut donc imaginer que pour chacune
d'elles l'architecte et son équipe ont dû se livrer à des
calculs compliqués pour déterminer leurs dimensions
précises, sans parler du travail des tailleurs de pierres pour
réaliser chacune d'elle avec une marge d'erreur inférieure
à 5 mm.
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