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Agôn |
La lutte, le conflit. Cette notion trouve dans le Grèce antique deux
champs d'application privilégiés, les grands jeux et le
théâtre.
Au pluriel, les agônes, ce sont les concours
panhelléniques, où rivalisaient les athlètes de toutes
disciplines, mais aussi les musiciens, les chanteurs et les poètes. Issus
à l'origine de rituels funéraires, ces combats pourraient bien
être une transposition édulcorée des sacrifices humains en
usage à des époques primitives.
Le désir d'exceller dans sa discipline était
considéré comme un hommage rendu aus dieux, et la seule
récompense des vainqueurs était une couronne de feuillage. Pas
question de gros sous quand Olympique ne s'écrit pas avec "ic".
Cependant, Pausanias, au IIe s. ap. J.-C., s'étonne de l'étrange
comportement des athlètes spartiates : l'état d'esprit
séculairement militariste de leur cité les a rendus tellement
disciplinés qu'ils sont les seuls à ne pas insulter les
arbitres.
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