C’est un petit poème qu’on rencontre souvent à
la fin des manuscrits byzantins, là où le copiste, à la fin
de sa copie, éprouve la même joie que l’exilé de retour dans
sa patrie ou le marin objet de la violence des flots lorsqu’il trouve les eaux
calmes du port.
L’histoire du livre est longue, remplie de peines, d’émotions de
joies, de déceptions, d’espoirs.
En étudiant l’histoire du livre, on étudie l’histoire de la
connaissance, l’histoire des hommes qui n’ont pas voulu garder pour eux leur
savoir, mais ont souffert pour le transmettre aussi aux autres.
Envolons-nous alors sur les ailes de l’imagination et de l’esprit sur les
routes de l’histoire de ce bien précieux qui s’appelle le livre. |